Amis, voici venu le temps des déprédations !
De rallier tous les peuples à notre nation !
L’abasiophilie jamais ne triomphera,
Par notre vaillance toujours périra
Dès que nous la trouverons sur notre route
Elle tombera, ensevelie par nos tourtes !
Du fin fond de la mythique dodécapole
Rugissent et grognent les immondes trolls.
Rassemblant en nous le courage et la peur
Le fruit synesthésique de toutes nos ardeurs
Donnons l’assaut à leur horrible roi
Celui que les écrits nomment Panda !
Gravons dans le marbre cette bataille acharnée
Qui nous donna vainqueurs de Coucouville-les-Nuées.
Dans vingt siècles j’en suis sûr, coulera encore
L’encre de notre ère, celle du dadaïsme d’or.
Ô Muse, chante pour nos enfants à présent
La défaite suivante, celle de Jérémy le Grand.
Le vil ex-concubin du défunt roi Panda
Lui survécut et, bien vite, de nous se vengea.
La bataille fut plus rude, plus épicée aussi
Qu’une sauce aux poivrons, préparée au Chili !
Les dystiques élégiaques, des poètes passés
Jamais ne suffiront, pour pouvoir exprimer
Le fait concomitant, à cette âpre revanche
Qui sur notre étendard, laisse une trace blanche.
Sombre époque, où même l’apophonie vocalique
Ainsi que le rhotacisme, c’est bien logique
Tombèrent en désuétude durant plus de 5 ans
Qui suffirent à peine, contre Jérémy le Grand.
Qu’aurions-nous fait, ô Muse qui chante le vrai,
Sans l’envoi divin, d’une armée de poneys ?
Seule sa puissance, grande et dévastatrice
Permit de réduire à néant son maléfice.
Une tomographie n’aurait certainement pas suffit
Pour observer les restes, de l’ennemi anéanti !
Le royaume de Coucouville, aujourd’hui m’appartient.
Cette terre, marquée d’un LFO, est à présent aux miens.
Land of Faithful Orcs, verra naître des guerriers.
Bercés dans la quiétude des hamamélidacées.
Lipopolysaccharides, gloire et beauté.
Forgeront pour eux une belle destinée.
Quant à moi, je signe le récit de mon peuple avant de partir,
Avec l’espoir qu’il persiste après mon dernier soupir !
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