20/09/2010

Dites camion ! Camion ? Poète-poète !

"Un peu de poésie, que diable!" me disais-je encore à moi-même hier sous la douche, tout en nourrissant ma perruche ouzbèque. "Tu ne penses plus à nous-ouh-ouh" disait encore Michel Delpèche ce matin, et il avait raison. A ces mots, je sautai sur mon clavier pour envoyer à ma dulcinée (olol kom c luna) un petit poème tout mignon qui montrait que je pensais à elle. Mignon me direz-vous ? Ne niez pas, j'en entends déjà qui pensent que ce blog devient cohérent et attendrissant. Qu'ils se détrompent : la connerie va toujours plus loin, toujours plus haut, et toujours plus fort boyard. D'ailleurs, quand je poétise, trempant ma plume de perruche ouzbèque dans l'encre d'un tentacool fraichement peché à Oliville (super canne, fil de nylon, jamais d'aspicot comme appât ça a très mauvais goût), je ne fais que songer à l'accouplement qui suivra cette touchante déclaration à connotation romantique. Et quoi qu'en dise maître Yoda, sur le pont d'Avignon danser n'est pas aussi bien que sur le fond d'un jupon baiser. Et avec votre esprit, amen.

« Quoi tu fasses, où que tu ailles
Peu importe ta place, ou ce qui te travaille,
Quoi que tu étudies, où que tu sommeilles
Peu importe la pluie, ou ce qui te réveille
Outre ce que tu manges, et même ce que tu bois
Malgré c’qui te dérange, ou qui te met en joie
Outre les jeux qui t’occupent, et même les langues anciennes
Malgré les lamas en jupe, ou les rizières vietnamniennes
Y a sur cette putain d’terre quelqu’un qui pense à toi
Et, nom d’un ver de terre, cette personne c’est MOI ! »

  

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